



D’un ami, Veiht, qui, mu par une forte impulsion dessine, entre autres, flèches et formes similaires, je commençai à en dessiner et à prêter plus attention à ce symbole qui est omniprésent autant en ville que dans la nature, cependant de façon plus organique en cette dernière : pins, feuilles, insectes…
De Genesis, documentaire réalisé par Marie Pérennou en 2004, j’ai senti l’omnipotence et l’ubiquité du mouvement de la matière et du temps ; ce changement qui pour nous est mouvement de vie ; cette poussée primaire qui a fait et fait que le monde macroscopique et microscopique se déroulent, nous dedans, en perpétuel mouvement. Nous sommes des mouvements, des condensations d’énergie singulière avec leurs préoccupations propres, leurs propres questions qui nonobstant convergent vers un futur commun.
D’une amie et compagne de vie, Claire, j’ai découvert l’art sacré cosmique et cosmogonique des
aujourd’hui disaparus Selk’nam, peuple amérindien de la Terre du Feu. Leurs peintures corporelles m’ont inspiré à « habiller » ces flèches.
Nous sommes des singularités avec nos propres visions sensuelles et spirituelles du monde ; primitive dans notre composition-même d’originaire stellaire.
